Ma découverte de la sophrologie

goéland qui vole sur fond de ciel bleu et nuageux

 

En 2005, des problèmes de sommeil générant du stress ont été l'opportunité de découvrir la sophrologie.

 

J'ai alors pu initier un chemin de pratique et de progression, jusqu'à devenir moi-même sophrologue pour vous accompagner sur votre propre chemin.


Des difficultés et une belle rencontre

C’était en 2005. Juriste pour un organisme professionnel à Paris, je m’investissais beaucoup dans ma vie professionnelle.

J’étais une sorte de « cerveau sur pattes » et prendre soin de moi se résumait à se nourrir, se laver, dormir suffisamment pour que je puisse être efficace et productive. 

Je considérais que je devais avancer professionnellement, coute que coute, et pas question que mon corps me lâche dans cette aventure que je voyais comme une chance pour ma carrière.

 

Je vivais, je respirais, je pensais, je rêvais « travail ».

 

Les premières années, tout allait bien, j’étais boostée, d’autant que j’aimais ce que je faisais, mon travail m’intéressait beaucoup et je rencontrais plein de personnes intéressantes.

J’en étais arrivée à me lancer, en plus de mon travail habituel, dans des projets professionnels que personne ne me demandait mais qui, une fois terminés, satisfaisaient mes employeurs, ce qui m’encourageait à faire toujours plus et toujours mieux.

 

Bref, je me sentais dans une spirale vertueuse… Jusqu’au jour où… 

 

Tout a commencé par de petites insomnies qui se sont progressivement répétées jusqu’à parfois, ne plus dormir de la nuit. 

Cela me fatiguait beaucoup dans la journée et provoquait des difficultés de concentration, ce qui générait de plus en plus de stress avec la peur que mon état général affecte mon efficacité au travail. Ce à quoi je remédiais en fournissant encore plus d’efforts, au lieu de me mettre à l’écoute de ce qui se passait en moi.

 

Je finissais la semaine épuisée et je ne parvenais pas à récupérer. Mon état de stress augmentait chaque fois d’un cran.

Je m’en voulais de ne pas arriver à maitriser ce corps qui ne parvenait plus à dormir suffisamment pour fournir les efforts que je lui demandais.

 

Un jour, voyant ma fatigue, une personne de ma famille que je savais être sophrologue (activité qui n’évoquait, à ce moment-là, absolument rien pour moi) m’a proposé de découvrir la sophrologie

 

A ce stade, j’avais essayé des trucs pour m’aider à dormir, sans effet, alors pourquoi ne pas découvrir la sophrologie avec Claire ?

Ma première séance de sophrologie

Avant de commencer, Claire m’explique que ce qui compte en sophrologie, c’est ce que l’on vit pendant la séance. Et que je vais me mettre à l’écoute de mon corps, de mes sensations.

Ça me plait bien car, trop fatiguée pour faire « travailler » ma tête, je n’ai pas la possibilité d’aller investir quelque chose de nouveau avec mon cerveau. 

 

Claire m’explique que la sophrologie ce n’est pas de l’hypnose, car rien n’est induit par le sophrologue.

Elle va me proposer et guider des exercices qui vont d’abord détendre mon corps et mon mental en douceur. Et elle va faire les exercices en même temps que moi. 

A ce stade, je suis très intriguée car je ne vois pas comment ces exercices vont bien pouvoir arriver à me détendre puisque je n’y arrive pas moi-même...

 

Par ailleurs, je demande à Claire si je vais bien avoir conscience de tout ce qui va se passer. Car attention ! Pour moi, c’est très important de maitriser ce que l’on me propose de faire, de penser etc… Pas question de relâcher mon mental au point de perdre conscience !

Claire sourit et m’explique que le but de la séance c’est d’atteindre ce que les sophrologues appellent le niveau sophro-liminal pour réaliser des exercices en posture assise. Ce sont ces exercices qui me permettront d’amorcer un processus de changement et de retrouver le sommeil.

 

Le niveau quoi ? C’est quoi ça ? 

C'est un état entre veille et sommeil, où l’on est pleinement conscient de ce qui se passe, mais dans un état de conscience apaisée et profonde, dans lequel le cerveau émet des ondes de type alpha (visibles à l’électroencéphalogramme - EEG). 

On est détendu et plus conscient et attentif de ce qui se vit à l’intérieur de nous, ici et maintenant, plus à l'écoute de son monde intérieur. 

Je suis donc rassurée car j’aurai conscience de tout ce qui se passera à chaque instant de la séance.

 

Et puis ça me plait bien d’être, au moins le temps de la séance pour commencer, dans l’«ici et maintenant ». Parce que moi, avec le stress que j’ai du fait de mes problèmes de sommeil, je pense tout le temps à mes dossiers de travail, jour et nuit !

 

En état sophro-liminal, chaque expérience vécue pendant la séance, toujours positive en sophrologie, va être ressentie et vécue comme étant réelle. Tout cela grâce à des neurones « miroirs » qui font que notre cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est vrai, la réalité, et ce que nos pensées lui font vivre. 

 

Par exemple, me dit Claire, lorsque que tu es dans un état de conscience profonde, au niveau sophro-liminal, si tu visualises une fleur que tu aimes, tu vas non seulement en apprécier tous les détails visuels, sa forme, sa couleur, mais tu vas aussi sentir la douceur de ses pétales et aussi gouter son parfum, comme si la fleur était là devant ton visage. Et cela va activer en toi toutes les sensations agréables et positives liées à la présence de la fleur. 

 

Enfin, Claire me dit que chaque expérience est unique pour celui qui pratique la sophrologie. Il n’y a pas de bonne ou de moins bonne façon de vivre les exercices, pas d’objectif à atteindre, on accueille simplement ce qui vient. Pas de jugement, on laisse de côté les « a priori » quels qu’ils soient. On est là pour vivre une expérience en douceur, avec tout notre être, corps, cœur et esprit, grâce au lâcher prise du mental si présent d’ordinaire.

 

Cette première séance avec Claire, m’a vraiment permise de vivre une expérience de réelle détente, une parenthèse de bien-être qui m’a donnée envie de continuer jusqu’à retrouver un sommeil réparateur. 

J’ai aussi pris petit à petit conscience de l’importance de « vivre » dans mon corps et pas que dans mon « mental ». Ce fut le début de beaucoup de prises de conscience au fur et à mesure de mon évolution avec la sophrologie.

 

Cette première séance en 2005 a vraiment initié tout mon chemin avec la sophrologie jusqu’à aujourd’hui. Après l’initiation avec Claire j’ai continué mon chemin d’apprentissage avec une sophrologue et j’ai approfondi mon expérience par l’entrainement personnel.

 

Car ce qui compte en sophrologie c’est de devenir autonome et cela ne peut se faire que par un entrainement personnel régulier. Même quelques minutes de sophrologie suffisent à s’entrainer.

Personnellement, quand j'avais peu de temps dans ma journée, je pratiquais dans le bus ou le métro, avant d’aller au travail ou après, par des exercices très courts de respirations et une petite visualisation. Personne ne voyait que je faisais de la sophrologie mais à l’intérieur de moi, je vivais une expérience simple de bien-être qui m’apportait beaucoup pour ma journée. 

 

Je vous souhaite de vivre de belles expériences.

 

Si vous le souhaitez, je peux vous accompagner sur ce chemin en toute bienveillance.

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